3 mythes toxiques sur la parentalité positive dévoilés
3 mythes toxiques sur
la parentalité positive dévoilés
👉 3 mythes toxiques
Connais-tu les 3 mythes toxiques sur la parentalité positive que tu dois ABSOLUMENT briser si tu veux devenir le parent que tu as envie d’être ?
Après avoir accompagné des milliers de parents de tous horizons au cours de ces 6 dernières années, nous pouvons affirmer que les parents qui cheminent le plus sont ceux qui sont sortis de la vision binaire bien/mal concernant la parentalité positive.
Et c’est plutôt logique : selon ton état d’esprit et tes croyances, tu peux littéralement être ton pire ennemi comme ton meilleur atout !
Alors sans plus attendre, il est temps de faire voler ces mythes en éclat 💥
Mythe #1️⃣ : « Je dois être bienveillant(e) en permanence avec mon enfant pour cocher la case [parentalité positive] »
Ça ne pourrait pas être plus faux !
Depuis des années, nous lisons beaucoup de témoignages sur les réseaux sociaux de parents qui, après avoir expérimenté la parentalité positive, rejettent totalement cette approche.
Effectivement, la parentalité positive n’est pas une recette magique et demande beaucoup d’écoute, de patience et d’énergie. Dans un environnement relayant l’injonction à être « parfait(e) », il est facile de tomber dans l’écueil, de s’oublier soi-même et d’en arriver à un état d’épuisement intense. Ce qui nous amène souvent à faire l’inverse de ce que l’on aimerait faire.
Nous le répétons, nous ne pouvons pas avoir la même énergie, les mêmes capacités et les mêmes possibilités chaque jour. Et oui, nous sommes humains, et c’est parfait comme cela ! Dans la parentalité positive, la bienveillance commence par soi-même, donc remplissons en priorité notre propre réservoir afin de pouvoir donner ensuite à nos enfants.
En fonction de l’âge de l’enfant, nos besoins seront peut être à différer mais ils seront toujours à prendre en compte !
De plus, l’expression des émotions est au coeur de notre approche, il est tout à fait sain et modélisant pour l’enfant que tu puisses exprimer ce qui ce passe pour toi, que cette émotion soit agréable ou désagréable. Bien sûr, l’exprimer de façon respectueuse pour chacun (oui, oui même la colère !), cela se (ré)apprend !
Mythe #2️⃣ : “Je peux devenir le parent que j’ai envie d’être sans travailler sur moi”
C’est souvent l’autre croyance qui amène les parents à affirmer que la parentalité positive ne « fonctionne » pas.
La parentalité positive, ça ne se limite pas à des outils. Avec l’apport des neurosciences (et celles-ci évoluent régulièrement), de nombreuses études prouvent l’impact de l’environnement, de l’attachement et de l’éducation sur nos comportements d’adulte.
La parentalité positive apporte ainsi une perspective, un regard différent sur l’enfant qui vont nous amener à déconstruire des schémas, à nous remettre en question. Ensuite nous pourrons nous approprier les outils et améliorer nos relations.
C’est pourquoi, dans nos coachings et nos ateliers, nous accueillons chaque parent là où il en est. Notre idée n’est pas de te changer mais de t’accompagner pour que tu puisses regarder avec lucidité là où tu en es, pour que tu puisses prendre conscience de tes forces et de tes failles. Nous proposons de prendre le temps, de respirer, d’échanger, de porter un autre regard sur l’enfant et sur toi-même.
Mythe #3️⃣ : La parentalité positive met à l’écart les enfants des réalités de la vie (en bref de ses difficultés et de sa violence)
D’une part, accompagner nos enfants dans une parentalité positive ne signifie pas leur dire oui à tout et les laisser faire tout ce qu’ils veulent. Nous le répétons, la parentalité positive nécessite des règles et ne s’apparente en rien au laxisme (dans le laxisme, les besoins et envies de l’enfant priment sur ceux de l’adulte).
D’autre part, l’objectif principal de l’éducation positive est de donner confiance en soi à nos enfants, de leur donner une image positive d’eux-mêmes, de les encourager à développer leurs forces et leurs talents, ce qui aide grandement pour se positionner dans un groupe et de participer à la gestion de conflit de manière constructive.
En développant leur intelligence émotionnelle, nos enfants développent également leur empathie. Par exemple, ils seront capables de comprendre que derrière un comportement méchant (et non une personne méchante !) se cache souvent un besoin non assouvi. Et de plus, ayant bâti une relation de confiance avec leurs parents, ils n’hésiteront pas à se confier à eux en cas de problème.
La parentalité positive encourage donc les enfants à devenir des adultes autonomes, responsables et épanouis en leur fournissant des ressources en fonction de chaque situation.
Pourquoi croire en ces 3 mythes pose problème ?
Parce que cela t’empêche de prendre les bonnes décisions.
Tu penses que tu n’as pas ce qu’il faut pour y arriver, ou que ça sera plus dur que ça ne l’est réellement.
Résultat de ces mythes ?
Tu ne passes pas à l’action. Donc tu ne transformes pas tes relations avec ton/tes enfant(s).
Expérimentant nous-mêmes la parentalité positive au sein de nos familles, et ayant accompagné des milliers de parents à devenir le parent qu’ils ont envie d’être, nous savons que c’est possible.
La vraie difficulté, c’est qu’on trouve de tout et du n’importe quoi sur internet (et surtout du n’importe quoi).
Et qu’après avoir essayé d’appliquer des tonnes de (mauvais) conseils, des conseils contradictoires ou des conseils auxquels ils ne croient pas, la plupart des parents abandonnent ou oscillent dans leur posture.
Mais tu sais quoi ?
Nous ne voulons pas que ça t’arrive. Nous ne voulons pas que tu abandonnes car nous savons que tu peux devenir le parent que tu as envie d’être.
Autrement, comment des milliers de personnes vivraient cette approche au quotidien au sein de leur foyer si c’était si dur ? Sont-ils tous des super-héros ?
🚫 Non.
Ils l’ont fait en étant accompagnés et en trouvant des clés pour avancer pas à pas dans leur rencontre avec l’enfant et avec soi 💪
Alors si tu es prêt(e) à passer à l’action et à avancer sur le chemin de ta parentalité, réserve ta séance de coaching parental ou ton atelier en groupe !
L'ennui : un secret pour grandir ?
L’ennui : un secret pour grandir ?
L’ennui, un sentiment désagréable ?
On pense souvent à l’ennui comme un sentiment désagréable. D’ailleurs, certaines personnes ne peuvent rester sans rien faire et cumulent les activités ou travaillent sans cesse. Cette façon de faire est appuyée par la société qui nous demande principalement d’être actifs et ne pas avoir de temps morts. C’est aussi une façon d’oublier la peur du vide qui nous habite. Nous gardons ainsi notre esprit occupé, l’empêchant de se poser certaines questions et de se demander, par exemple, ce à quoi on aspire vraiment.
L’ennui est pourtant inévitable et mieux vaut apprendre à vivre avec le plus tôt possible. Connaître l’ennui et savoir l’apprivoiser permet d’être moins démuni lorsque celui-ci surgit. D’autant plus que l’ennui a en réalité de nombreux bienfaits, notamment pour le développement global des enfants.
Plusieurs aspects positifs de l’ennui et comment il peut être bénéfique pour les enfants :
1. Développement de la créativité
- Stimulation de l’imagination : Lorsque les enfants s’ennuient, ils sont obligés de trouver des moyens de s’occuper. Cela encourage leur créativité et leur imagination. Ils peuvent inventer des jeux, des histoires, ou des projets artistiques.
- Exploration intérieure : L’ennui pousse les enfants à explorer leur monde intérieur et à développer des idées et des scénarios qui ne sont pas immédiatement dictés par des stimuli externes.
2. Indépendance et autonomie
- Prise d’initiative : Face à l’ennui, les enfants apprennent à prendre des initiatives pour se distraire. Ils développent ainsi leur capacité à être autonomes et à gérer leur temps de manière proactive.
- Résolution de problèmes : Trouver des moyens de se divertir en l’absence d’activités prédéfinies les aide à développer des compétences en résolution de problèmes et en planification.
3. Développement émotionnel et social
- Régulation des émotions : L’ennui participe à enseigner aux enfants comment tolérer et gérer des états d’inconfort. Cela peut renforcer leur résilience et leur capacité à gérer des situations où l’immédiateté des récompenses ou des divertissements n’est pas disponible.
- Renforcement des compétences sociales : En étant moins sollicités par des activités structurées, les enfants sont souvent amenés à interagir spontanément avec leurs pairs ou à jouer ensemble de manière plus libre, ce qui peut renforcer leurs compétences sociales.
4. Encouragement de l’apprentissage auto-dirigé
- Exploration et curiosité : L’ennui peut stimuler la curiosité et l’envie d’explorer de nouveaux centres d’intérêt ou de nouvelles compétences. Par exemple, un enfant qui s’ennuie peut décider de lire un livre, de construire quelque chose ou de découvrir comment fonctionne un objet.
- Apprentissage par l’expérience : Les enfants apprennent par essais et erreurs lorsqu’ils trouvent des façons de surmonter l’ennui, ce qui est une méthode précieuse d’apprentissage autodirigé.
5. Temps pour la réflexion
- Pause et réflexion : L’ennui offre aux enfants un moment de pause dans un monde souvent hyper-stimulé. Cela leur permet de réfléchir à leurs expériences, de digérer leurs émotions et de penser à leurs actions.
- Développement du soi : En ayant du temps pour eux-mêmes, les enfants peuvent mieux comprendre leurs préférences, leurs passions et leurs valeurs, contribuant ainsi à la formation de leur identité personnelle.
6. Développement de la patience
- Tolérance à l’ennui : Apprendre à tolérer l’ennui peut aider les enfants à développer la patience et à comprendre que la gratification n’est pas toujours immédiate.
- Anticipation des plaisirs : Attendre pour quelque chose de stimulant ou de gratifiant leur enseigne à savourer ces moments avec plus d’appréciation et à gérer les attentes.
7. Réduction du stress
- Moins de pression : Les enfants sont souvent surchargés par des emplois du temps trop structurés. L’ennui peut être une échappatoire à cette pression constante de performance et d’activité.
- Espaces de calme : L’ennui crée des espaces de calme et de repos, essentiels pour le bien-être mental et physique.
L’ennui, un ami à apprivoiser !
En somme, l’ennui est loin d’être un ennemi pour les enfants. Au contraire, il joue un rôle crucial dans leur développement global. En leur donnant l’opportunité de s’ennuyer, nous leur permettons de développer des compétences essentielles pour la vie, telles que la créativité, l’autonomie, la gestion des émotions, et la capacité à réfléchir de manière profonde. Encourager des moments d’ennui peut être un cadeau précieux dans un monde où tout est souvent planifié et hyper-stimulé.
Par conséquent, si nous profitions des vacances pour laisser des plages de temps libre ? Du vide dans le planning ? Ce serait l’occasion de se laisser porter par la créativité des enfants : prendre un café imaginaire dans une cabane de serviettes, enfouir un corps dans le sable ou regarder des têtards dans une mare…
Et si vous souhaitez creuser le sujet, nous vous accompagnons en ateliers de groupe et en coaching !
Coaching parental : faire la différence entre coach et psy
Coaching parental :
Faire la différence entre coach et psy
Qu’est ce qu’un coaching parental ?
Un coaching parental est un accompagnement personnalisé où nous vous offrons un espace d’écoute active et d’échanges, sans culpabilité.
Ainsi, nous vous accompagnons en individuel ou en famille, en visio, à domicile ou en cabinet. Nous avons à cœur de prendre en considération autant l’enfant que le parent.
De plus, nous nous appuyons sur la théorie de l’attachement, sur les émotions et nous pouvons utiliser le jeu ou des techniques créatives.
A quoi sert un coaching parental ?
Le coaching parental permet de :
- explorer ensemble la situation
- poser un nouveau regard sur votre enfant et sur votre parentalité
- aller à la rencontre de votre enfant intérieur et de votre héritage éducatif
- (re)découvrir une relation apaisée
- faire émerger les solutions adaptées à votre famille
L’accompagnement s’appuie sur des outils concrets, parfois ludiques, et des informations actualisées et validées (provenant notamment des neurosciences), adaptés à votre personnalité et à vos valeurs.
A qui s’adresse le coaching parental ?
Tout simplement à tous les parents, beaux-parents, de la grossesse à l’adolescence, qui souhaitent :
- mieux comprendre la situation qu’ils vivent
- se préparer à vivre une période de transition (naissance, séparation…)
- repartir avec des propositions adaptées à sa famille
- trouver des outils concrets et des informations actualisées, provenant notamment des neurosciences.
Les différentes raisons de faire appel à nous
Nous vous accompagnons au plus près de vos besoins, notamment à travers les épreuves de la vie, deuils, séparations… et plus simplement lors de l’évolution de votre enfant. Quelques thèmes d’accompagnement : Devenir parent, sommeil, pleurs, épuisement parental
- Vivre la co-parentalité et les divergences éducatives entre les parents (avec conflits et/ou climat de tension)
- Phase de transition : arrivée d’un nouvel enfant, déménagement, séparation, recomposition familiale, traumatismes, deuil…
- Comportements difficiles
- Pose de limites
- Relations dans la fratrie
- Enfants à besoins différents
- Scolarité/Apprentissages
- Adolescence
Quelle est la différence entre un coach parental et un psy ?
Les séances en thérapie, avec un psychologue ou un psychothérapeute s’inscrivent dans la durée et permettent de comprendre et de traiter des difficultés en utilisant des méthodes thérapeutiques.
Contrairement aux psychologues, le coach ne fait pas de diagnostic.
En effet, les séances de coaching parental ont pour vocation d’accompagner les parents sur une durée plus courte, d’identifier les causes et de lever les blocages. Dans le cadre de nos accompagnements, il s’agit d’une approche centrée sur la relation éducative et le développement du plein potentiel de l’enfant et de son parent.
Les deux approches étant complémentaires, nous pouvons donc vous inviter à creuser certains sujets avec un psy (si ces sujets freinent ou bloquent le processus de coaching/d’accompagnement) ou vous proposer la thérapie MOSAIC si cela nous semble pertinent.
Y’a t il une différence entre un coaching avec Amandine ou avec Sophie?
Oui forcément puisque nous avons deux personnalités différentes. En revanche, nous nous sommes toutes les deux formées auprès des pionnières reconnues de la parentalité positive, Amandine avec Isabelle Filliozat et Sophie avec Catherine Dumonteil-Kremer. Toutes les deux, nous mettons à jour nos connaissances régulièrement, nous sommes en analyse de pratiques et/ou supervision et intervision et nous participons de manière active à nos réseaux professionnels, celui d’Isabelle Filliozat et celui de la Parentalité Créative . En complément des sujets classiques qui relèvent de la parentalité, nous avons chacune des spécificités qui viennent enrichir nos pratiques :
Amandine : haut potentiel, troubles du neurodéveloppement, adolescence et thérapie MOSAIC
Sophie : maternage proximal et développement 0-3 ans, sommeil, handicap et maladies psychiques
Dans tous les cas, n’hésitez pas à nous spécifier votre demande pour que l’on ajuste au mieux la proposition de coaching que nous vous ferons.
NOUVEAUTÉ : la thérapie brève MOSAIC en complément du coaching !
Dans cette optique de complémentarité, Amandine est désormais formée en thérapie MOSAIC (Mouvements Oculaires et Stimulations Alternées pour l’Intégration Cérébrale).
Cette thérapie brève s’adresse à toutes les personnes en souffrance : choc émotionnel, difficultés liées aux émotions, traumatisme, peur, angoisse, tristesse, burn-out, problèmes relationnels … Cette thérapie permet ainsi de traiter le stress post-traumatique (évènement douloureux, accident de la vie, agression, deuil, séparation, attentat … ).
Basée sur les neurosciences, l’EMDR et la stimulation sensorielle, la thérapie MOSAIC se centre précisément sur le potentiel et les solutions déjà présentes en chacun .e, à travers le vécu corporel. Ces ressources sont activables par les sensations physiques et les stimulations bilatérales alternées permettant une reconsolidation neuronale.